L’apiculteur

Boris Lerebours

Cher visiteur, bienvenue sur mon site web ! Ici, vous trouverez des informations sur mon travail en tant qu'apiculteur, les produits que je vends ainsi que les endroits où ils sont vendus. Avant de vous fournir plus d'informations sur ces sujets, j'aimerais vous parler de mon parcours et vous expliquer comment je suis devenu apiculteur.

Avant de devenir apiculteur, j'ai travaillé de nombreuses années dans le domaine de la conservation de la nature. Après avoir obtenu mon master en écologie à la faculté d’Aix-Marseille et un stage de plusieurs mois en Amazonie brésilienne, je m’expatrie au Costa Rica où je travaille pour la coopération française en Amérique Centrale. De retour en France, je participe au suivi écologique des îles de Marseille aujourd’hui partie intégrante du Parc national des Calanques.

Après une formation professionnelle à l’École Nationale Supérieure de Photographie d’Arles, je traverse à nouveau l’Atlantique direction la Guadeloupe cette fois. J'y intègre l’équipe scientifique du Parc national, en charge d’un programme de réintroduction d’un mammifère marin disparu de Guadeloupe, le lamantin. Après 6 ans de bons et loyaux services et une extraordinaire aventure vécue au cœur de ce projet, je sens qu’il est temps de mettre les voiles à la recherche de vents nouveaux...

C’est là que l’aventure commence. En 2016, je participe à une formation d’initiation à l’apiculture organisée par l’association des apiculteurs de Guadeloupe. C’est la révélation ! Je me prends de passion pour l’apiculture et ses futurs compagnes de travail, les abeilles. De là commence un long parcours initiatique depuis la Guadeloupe, en passant par la Guyane pour s’achever sur ses terres natales, la côte d’Azur et son arrière-pays. C’est là que je fait des rencontres déterminantes pour apprendre le métier d’apiculteur et devient officiellement professionnel en 2019.

C’est dans le petit village de Villars-sur-Var dans le moyen pays niçois que j'installe ma miellerie. Avec l’aide de la municipalité d’alors je prends possession de l’ancienne gendarmerie du village, désormais renommée la « gendarmiellerie » ! C’est le point de départ d’une belle aventure et d’un nouveau projet de vie.

Honey from Boris Lerebours with lavander, taken with Fujifilm X-T4, by Isabel Dröge

Apiculture et miel bio : quésaco ?

Non les abeilles ne vont pas où elles veulent… en tout cas pas en bio ! En apiculture biologique les emplacements où l’on pose nos abeilles sont soigneusement sélectionnés pour favoriser le butinage de fleurs sauvages et éviter tout contact avec des cultures agricoles conventionnelles usant de pesticides. Le butinage à proximité des zones urbaines et industrielles est purement et simplement interdit comme au proche des grandes voies de circulation routière. Les organismes certificateurs veillent au grain et chaque rucher doit être enregistré et son environnement naturel garantit dans un rayon de 3 km autour de la ruche (c’est la distance moyenne de butinage de l’abeille).

Par ailleurs, en apiculture biologique les traitements indispensables pour lutter contre le varroa (un acarien parasite de l’abeille) sont réalisés à base de molécules organiques d’origine naturelle ou d’huiles essentielles. Il est totalement proscrit l’emploi d’acaricides chimiques communément utilisés en apiculture conventionnelle.

Enfin les contrôles sur les miels et les quantités produites ainsi que sur les pratiques des apiculteurs sont nombreux au fil des mois et des saisons, ce qui garanti un produit de qualité et une traçabilité des produits issus de nos exploitations bio.

platter with apples and prunes in South Africa, taken by Isabel DrögeEn définitive, l’apiculture biologique est soumis à un cahier des charges sévère dont les obligations vont bien au-delà des quelques exemples cités ci-dessus. Ce cahier des charges garantit un mode de production respectueux du bien-être et de la santé des abeilles comme de leur environnement.

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